- La loterie du road-trip
- Mokra Gora ou une nuit avec Paul Delvaux
- Je vais au marché et j’achète …
une chèvre, une vache, un cochon, un salon et je n’oublie pas un sac de pommes de terre ainsi que quelques choux.
Nous adorons parcourir les marchés dans les pays que nous visitons. Il y a deux sortes de marchés: les marchés urbains, couverts et permanents; les marchés ruraux qui se tiennent dans le bourg le plus important d’une région une fois par semaine. Dans les deux cas, ils sont très différents de ceux que nous connaissons chez nous.
Le marché rural est un événement dans la région et on prend souvent soin de son habillement pour s’y rendre. Après un trajet, parfois long en distance et en temps, en voiture, en bus ou encore à pied, chacun sait qu’il va y rencontrer de nombreuses personnes de leurs connaissances, c’est un moment de sociabilisation non négligeable.
Malgré la répétition des expériences nous sommes toujours surpris de ce qu’il s’y vend: tout!
Nous sommes dans des régions où la majorité des habitants vivent en autarcie, ils produisent ce qu’ils consomment mais parfois pas certains fruits ou légumes. D’autres habitent une maison de village avec un petit lopin de terre et ne possèdent pas d’animaux pour produire de la viande.
Ici comme ailleurs, des zones commerciales s’installent autour des plus grandes villes et on y trouve des enseignes bien connue chez nous. Mais les villes sont parfois loin et ces enseignes, par leurs prix, ne sont pas accessibles à tous. Parcourir 50 km pour acheter de l’outillage, de l’ameublement, des accessoires de plomberie et autres est souvent coûteux, nécessite des moyens de déplacement et peut prendre toute une journée. Quant à se faire livrer tout cela alors que la maison ou la ferme se trouve en montagne et n’est accessible que par des chemins à peine carrossables, c’est peu praticable.
Reste alors la solidarité et l’entraide entre qui possède une voiture, qui un tracteur et souvent l’auto-stop.